Article 2 : Objet de l’association
L’association a pour objet de participer au développement et au soutien des médias audiovisuels et numériques de pays émergents.
Afin de remplir cet objet, l’association développe des actions visant à :
Le Mot du Président
Composée de professionnels des médias en activité ou retraités, l’Association a pour but de mettre à disposition des médias audiovisuels et numériques de pays émergents le savoir-faire éditorial et technique de ses membres, sans pour autant reproduire localement les habitudes spécifiques du marché français. Comme il est précisé dans les statuts, il s’agit de renforcer la puissance de ces médias en les conseillant sur les lignes éditoriales, la gestion de l’antenne, les choix techniques mais également de participer au développement de leurs revenus ainsi qu’à leur transition digitale.
Toutes les actions de l’association seront pensées en fonction des professionnels visés par l’action d’aide, de soutien et/ou de formation entreprise, de leur terrain et conditions de travail particulières, ainsi que du public visé et de ses habitudes de consommation des médias.
Ces actions seront réalisées dans le cadre du volontariat des intervenants et réfléchies dans le but de la pérennisation de leurs objets. Les financements pourront venir de subventions d’institutions nationales ou internationales, de groupes privés ou de commandes précises de groupes de médias, auquel cas, ces prestations n’entrant pas dans le cadre d’un développement équitable des professionnels du pays, elles feront l’objet d’une facturation ou d’une demande de subvention dédiée. Ces actions tourneront autour de la formation des personnels (salariés ou bénévoles) des radios, télévisions et autres médias numériques comme les Pure Players, en ce qui concerne la gestion éditoriale et technique, la maîtrise de l’antenne, le coaching des équipes (animateurs, techniciens, dirigeants…), l’aide à l’évolution technique, au choix des matériels et logiciels, etc.
Les journalistes seront également concernés par ces actions, à leur demande ou celle des dirigeants de leurs médias, mais l’Association FBDM n’a pas pour but de remplacer les nombreuses associations de journalistes français qui font déjà un remarquable travail de formation professionnelle. Elle visera plutôt en priorité les autres catégories de professionnels des médias.
Les formateurs seront généralement membres de l’Association mais celle-ci ne s’interdit pas de faire appel ponctuellement pour des demandes précises à des intervenants extérieurs pour des conférences précises, sans qu’il leur soit obligatoirement demandé d’adhérer à l’Association. Chacun des membres sera bienvenu à proposer, sur chaque action entamée, les meilleurs intervenants possibles.
Les rapports, notamment financiers, avec les correspondants locaux, qu’ils soient ou non membres de l’association, ainsi qu’avec les personnes formées ne font l’objet d’aucun pré-requis général dicté par des habitudes européennes et seront réfléchies au coup par coup, en fonction des pratiques locales. L’Association se défendant d’agir sur place selon des principes éthiques par trop franco-français, chacun de ses membres gardera ainsi à l’esprit la nécessité de se défendre en permanence de toute réaction néo-colonialiste, évidemment involontaire.
Les modalités de chaque mission seront établies en concertation entre la présidence de l’Association, les partenaires locaux et le ou les intervenants. Elles seront in fine posées par le Président, chacun étant libre de refuser l’organisation établie et la mission proposée sans avoir besoin de la moindre justification.
Désirant œuvrer pour le bien public, l’Association sera également soucieuse de son bilan carbone. Dans la mesure du possible, les missions les plus simples s’effectueront en distanciel pour minimiser les coûts, ne pas ajouter d’inutile pollution aérienne et pour que les efforts entrepris pour la réalisation de l’action de formation puissent laisser un avantage technique par la suite.
Toutefois, les formations les plus importantes devront se faire in situ, notamment lorsque les équipes sont nombreuses sur le même terrain (dans les radios/tv nationales par exemple) et qu’il sera nécessaire de les accompagner dans leur pratique au quotidien. Les formateurs seront alors considérés comme des volontaires (non des bénévoles) dont les conditions d’interventions devront être reconnues en fonction de leur valeur et de leur expérience.
Les recherches de financement devront donc être pensées d’une part dans l’optique de la réalisation traditionnelle de missions de formation mais également dans le cadre de l’aide à l’équipement et du conseil en investissement, notamment pour permettre à nos collègues parfois éloignés des nouveautés techniques d’effectuer les choix les plus adaptés et les plus récents, souvent les moins coûteux.
Pour ma part, j’ai désiré lancer FSDM pour continuer, après une expérience de 3 ans au sein d’une première association, et 40 ans passés en radio, dont 20 en formation professionnelle dans le monde entier, à apporter mon soutien à mes collègues du monde entier, dans des pays où certains médias de base comme la radio et le podcast restent les plus disponibles et les plus utiles, dans le respect des besoins et demandes des uns et des expériences des autres.